Seulement dans des livres, comme vous dites. Seulement! Les livres ne peuvent jamais être seulement ; ils peuvent seulement être toujours.
Jeff Noon

4 nov. 2013

Malavita mais bien avisé.

  

  Giovanni est un repenti. Sous protection du FBI, il fait le désespoir de ses anges gardiens qui, après une nouvelle bourde, doivent le déplacer avec sa famille... en Normandie. Entre barbecue et réparation de la plomberie, la famille Blake va une nouvelle fois tenter de s’intégrer.


  Malavita est l’adaptation d’un roman de Tonino Benacquista qui s’appelle ... ... Malavita! Comme ça, vous n’aurez aucun mal à le trouver en librairie! Parce que oui, forcément je vous recommande fortement ce roman absolument génial qui se lit d’une traite grâce à l’écriture de Tonino, d’une fluidité exemplaire.


  C’est toujours une crainte d’aller voir l’adaptation d’un roman qu’on a adoré, mais là, aucun regret. Alors, je pourrais essayer de trouver mille raisons pour vous convaincre d’aller voir ce film. Je pourrais vous dire que le scenario respecte au mieux l’histoire du roman, qu’il possède cette même langueur du début et surtout cet humour noir qui lie le tout, des scènes purement comiques à celles plus sombres d’un retour à la dure réalité de la vie de repenti. Je pourrais même fouiller, décortiquer chaque moment du film et ainsi vous gâcher la surprise de certaines scènes.



  Je pourrais aussi vous dire que les acteurs sont parfaits, qu’il n’y a rien à redire voire le contraire. Serait-il vraiment nécessaire de vous dire quoique ce soit au sujet de De Niro? Il a si souvent jouer le rôle de mafieux qu’on peut sans exagérer dire qu’il maîtrise. Aucune surprise donc mais au moins aucune mauvaise surprise. Le jeune John D’Leo ne fait aucune fausse note non plus dans le rôle de l’ado à la hauteur de l’héritage familial et excellant dans l’art de la manipulation. Je pourrais aussi vous dire que l’une des excellentes surprises tient à la présence de Dianna Agron, dans le rôle de la fille aînée, parfaite en petite poupée à l’apparente douceur mais capable de foutre la raclée de sa vie à celles ou ceux qui ne la respectent pas.


  Je pourrais vous dire cela et d’ailleurs, je ne m’en suis pas privée, et bien d’autres choses encore. Et pourtant, si je devais ne retenir qu’une seule bonne raison d’aller voir Malavita, je choisirai celle-ci : Michelle Pfeiffer. 



  Tout simplement, et sans conteste, lumineuse ET magnifique (je pourrais peut-être même rajouter éblouissante mais point trop n’en faut!), dans le rôle de l’épouse presque parfaite un brin déjantée, elle éclipse jusqu’à De Niro lui-même.




  Alors n’hésitez pas, Malavita vaut son détour du roman au film ou du film au roman, choisissez votre chemin.

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