Si vous aimez les polars, vous aimerez Gonzo Lubitsch.
Si vous aimez les romans d’aventures, vous aimerez Gonzo Lubitsch.
Si vous aimez les romans fantastiques, vous aimerez Gonzo Lubitsch.
Si vous avez de l’humour, vous aimerez Gonzo Lubitsch.
Si vous n’aimez rien ni personne et que vous vous interrogez sur la raison d’être de votre existence, vous aimerez Gonzo Lubitsch.
Résumons nous: achetez Gonzo Lubitsch, Gonzo Lubitsch vous le rendra.
Vous n’aurez besoin que de cinq minutes pour comprendre à quel point il est nécessaire de vivre... juste pour pouvoir lire Gonzo Lubitsch.
Forcément, vous vous demandez : « Mais qui est ce Gonzo Lubitsch? » (Si, si vous vous le demandez).
Dans un monde post apocalyptique, à la suite d’une guerre, (euh... oui encore), seule la canalisation Jorgmund permet à l’humanité de faire ce qu’elle fait de mieux... emmerder le monde?!... mais non! Survivre (...ou pas).
Et là c’est quand même pas de pot car la canalisation a pris feu. La bonne idée du jour est alors de faire appel à Gonzo Lubitsch et à son équipe pour sauver le monde. Et sur le chemin qui va les mener sur les lieux de l’incendie, quoi de mieux pour occuper le temps que de nous raconter une histoire, pas n’importe quelle histoire, celle de Gonzo. C’est son meilleur ami qui s’y colle et il va tout vous dire, tout ce que vous auriez toujours voulu savoir (ou pas) sur Gonzo (leur enfance, leur rencontre...) mais aussi sur ce monde et le pourquoi du comment en est-on arrivé là, et enfin la faute à qui et pourquoi la canalisation a pris feu?
C’est ainsi que vous croiserez la route d’un maître du kung-fu qui vous apprendra comment un Tupperware peut vous sauver la vie, des petits enfers personnels d’une grand-mère tel l’enfer du thé qui brûle ou l’enfer des sous-vêtements qui grattent, d’un militaire qui vous enseignera les rudiments du catch automobile, d’une bombe à effacer, du FOX (non Mulder n’a rien à voir la dedans... quoique...) et de quantité de choses encore.
Car Gonzo Lubitsch c’est un peu comme un meuble d’apothicaire, une histoire avec plein de tiroirs, où l’on passe du roman fantastique au polar puis au roman initiatique le tout sous la plume plus que talentueuse de Nick Harkaway, tellement talentueuse que le fait qu’il soit le fils de John Le Carré devient anecdotique.
En effet, non seulement Nick Harkaway sait raconter une histoire et même plusieurs en même temps mais il possède surtout un don rarement maîtrisé en littérature : l’art de la digression. Ce qu’il pourrait vous dire en 4 lignes, Nick Harkaway vous le dit en 4 pages mais c’est tellement bon qu’on s’arrête pour en relire certains passages.
Alors oui encore un roman qui ne plaira pas à tout le monde. Certains laisseront tomber au bout de 100 pages.
Une seule chose avec laquelle je ne suis pas d’accord avec l’auteur, lorsqu’il dit : «J’ai voulu que ce livre ... vous tienne éveillé toute la nuit et vous oblige à téléphoner au bureau, le lendemain matin, pour vous faire porter pâle. Et cela, à la seule fin d’en achever la lecture. Bref, j’ai voulu, avec ce livre, vous dérober une journée de votre vie.»
Personnellement, j’ai mis 3 semaines à le lire, juste parce que je ne voulais pas que cela s’arrête.
P.S.1 : ...euh... et si vous aimez Gonzo Lubitsch, achetez Gonzo Lubitsch!
P.S.2 : et les moutons dans tout ça? Rendez-vous page 233...
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