Dans un futur post évènement apocalyptique quelqu’il soit (guerres, machines rebelles, nature rebelle, rebelles rebelles, rayer la mention inutile), les Etats-unis tels que nous les connaissons ont disparu. Une partie des terres a été submergée et ce qu'il en reste, sous le nom de Panem, est découpé en districts, chacun destiné à produire un type de bien. Le tout est sous le contrôle du Capitole qui, pour mater toute velléité de révolte, a imposé un rituel. Chaque année, chaque district donnera deux de ses enfants, un garçon et une fille, afin de participer aux Hunger Games. Le principe est simple : sous le regard des caméras, un seul doit survivre.
Hunger Games = Battle Royale + Running Man ... mais pas que! Si c’était effectivement ma première impression lorsqu’une amie me parla de ce livre, après lecture, force est de constater que ce serait vraiment réducteur d’en rester là.
Même si on voit clairement les thématiques communes à ces trois romans, Suzanne Collins a vraiment réussi à construire une histoire et un monde qui lui sont propres. Et cela fonctionne parfaitement. On rentre immédiatement dans le roman et tout s’enchaîne si bien qu’on se laisse embarquer, sans temps mort, jusqu’à la fin.
L’héroïne est attachante et surtout crédible. Tout le roman repose sur ses épaules et tout passe par son point de vue. Elle se retrouve confrontée à la violence inhérente à l’instinct de survie et par conséquent, aux choix que cela entrainera. Jusqu’où devra-t-elle aller pour survivre? Qu’est-elle prête à accepter sachant que cette survie n’est pas seulement due à ses propres talents mais également à l’image qu’elle renvoie à ceux qui regardent l’émission?
Alors personne ne vous dira que c’est le roman du siècle mais c’est efficace et pour une fois qu’on ne prend pas les ados pour des demeurés, tout en passant un bon moment, autant le signaler!
Bref, ça se mange sans faim et ça tombe bien!
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