Seulement dans des livres, comme vous dites. Seulement! Les livres ne peuvent jamais être seulement ; ils peuvent seulement être toujours.
Jeff Noon

17 juil. 2011

In God we trust . . . . . . ou pas





«L’heure était venue de fouetter le dieu.»


Après cette première phrase à l’efficacité redoutable, Scalzi nous offre 150 pages d’une densité impressionnante.


Métaphore sur la place de la religion dans la vie des Hommes, Deus In Machina est un texte qui malgré sa taille, est truffé d’idées. Du fonctionnement du vaisseau à son organisation sociale en passant par le système des «Talents» (sorte de médaille octroyée par le dieu et accordant à son possesseur pour la durée où il la porte un pouvoir en particulier), Scalzi réussit également à créer des personnages intéressants à la psychologie plus approfondie que dans bien des romans pouvant servir de cale à la tour Eiffel.

L’opinion de l’auteur sur la religion est tranchée ce qui ne l’empêche pas de poser la question de la foi dans son acceptation la plus large.

Sans compter que l’objet est beau, la couverture réussie (ce qui est suffisamment rare en ce moment chez l’Atalante pour le signaler), alors pour la modique somme de 10 euros, pourquoi se priver de ces 150 pages de plaisir?

Comme quoi, ce n’est définitivement pas une question de taille mais de Talent.


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