2154. Comme il se doit, les humains ont tout salopé la Terre : pollution, famine, surpopulation... Les riches sont très riches et les pauvres sont très pauvres. Du coup, pas cons, les riches se sont construit une sorte d'arche de Noé, une station spatiale très sélect toute belle et toute proprette, bien visible depuis la Terre, histoire de rappeler aux pauvres qui sont les patrons.
Depuis qu'il est enfant, Max fait comme les autres enfants : il rêve qu'un jour, il pourra aller sur Elysium. Devenu adulte, il est surtout voleur de voiture en probation. À la suite d'un incident, il n'a plus que 5 jours à vivre, 5 jours pour trouver un moyen d'aller sur Elysium car il n'y a que la-haut qu'il pourra être soigné.
Qui dit Jodie Foster, dit film que je dois voir. Qui dit Jodie Foster + Neill Blomkamp (réalisateur et co-scénariste de District 9 que j'avais adoré, et qui ré-endosse la double casquette pour Elysium) dit film que je dois Absolument voir.
Elysium et District 9 ont beaucoup en commun: par la mise en scène, la photographie et certaines thématiques. On retrouve dans les deux les bidonvilles, le clivage des classes sociales, le héros qui sera amener à choisir son destin. Blomkamp aiment toujours autant les scènes d’action tournées caméras à l’épaule alternées avec de larges plans panoramiques des décors (qui sont juste magnifiques cela dit en passant) histoire de se reposer les yeux.
Le résultat est bon parce que tout s’intègre bien : les effets spéciaux juste ce qu'il faut pour soutenir l'histoire et non l'inverse, une histoire donc, simple et efficace, sans fioriture, des décors comme je l’ai dit magnifiques (de beauté : Elysium, ou de réalisme : le bidonville, l’usine) et des acteurs de bons à parfaits (oui, là je vais dire quelques mots sur Jodie).
Donc la meilleure : Jodie Foster, toujours aussi parfaite (c'est limite agaçant). Elle endosse une nouvelle fois (comme dans Inside Man) le rôle de la salope froide, ici une politicienne qui ne craint rien tant qu’il s’agit de protéger son sanctuaire, pas même de prendre des décisions disons, brutales (genre liquidez-moi ces réfugiés avant qu'ils n'arrivent à nos portes) le tout en buvant son café.
Bref, comme disait Pépin, l'histoire est bonne, elle respecte les codes du genre. Ce qui fait d'Elysium, non pas un film transcendant qui marquera votre vie par la force de son sujet ou son originalité, mais un très bon film de SF qui a la bonne idée de ne pas être trop long et qui a surtout l'intelligence de ne pas prétendre à autre chose que cela.
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